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" ô vous qui m'avez tout pris,je vous
eusse pardonné votre cupidité parce qu'elle est
humaine,parce qu'elle est de tous les temps et qu'elle sera
toujours....
H de Monfreid |
aventurier-artiste- écrivain-photographe.
Son père était peintre bohème,il va découvir la mer à 7 ans,Henry de Monfreid, né Henri à La Franqui, commune de Leucate (Aude) le et mort le à Ingrandes (Indre), est un commerçant et écrivain français. Il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l'Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreux livres, autobiographies et romans, publiés à partir de 1931Henry de Monfreid est le fils de George-Daniel de Monfreid, peintre, graveur et collectionneur d'art, et de Marie-Amélie Bertrand (généralement appelée Amélie). Sa jeune enfance s'écoule à la petite station balnéaire de La Franqui (Leucate) où la famille de sa mère exploite un établissement pour vacanciers Dès cette époque, le jeune Henry développe un goût marqué pour la voile et le large en naviguant avec son père sur les voiliers de ce dernier, d'abord le Follet, puis l'Amélie, un yacht de 22 mètres, notamment lors d'une traversée de Port-Vendres à Alger alors qu'il a 5 ans. À 7 ans, il va rejoindre ses parents à Paris où on l'inscrit à l'École alsacienne. Son père fréquente assidument la bohème, peintres ou écrivains, qu'il reçoit dans son appartement bourgeois. Monfreid va donc côtoyer des peintres comme Matisse et Gauguin. Durant l'été, et jusqu'à la mort de sa mère en 1902, il continuera de passer ses vacances à La Franqui. Il a 13 ans lorsque ses parents se séparent et quittent
Paris, et le jeune Henry est placé en pension pour qu'il
n'ait pas à quitter son école. En 1892, il entre au lycée
à Carcassonne où habite alors sa mère. Il passe son
premier bac en 1896, retourne à Paris et prépare Centrale
au Lycée Saint-Louis où il est interne. Il obtient d'assez
bonnes notes et décroche même des distinctions mais il
étouffe entre les quatre murs du lycée et se laisse aller
à des frasques. Il se fait renvoyer, mais l'examen étant
proche, il est réadmis comme externe. Il rate l'examen de
peu. Henry de Monfreid ne fera donc pas carrière comme
ingénieur des Chemins de fer et devra trouver un autre
moyen d'existence. Il lui restera de ses études
d'ingénieur un goût et une facilité pour les sciences et
les techniques qui lui seront d'une grande utilité en mer
Rouge lorsqu'il se mettra à construire des bateaux ou
devra réparer en haute mer un moteur en panne. En 1900,
Henry, qui vit depuis quelques mois avec sa nouvelle
compagne Lucie Dauvergne, se voit contraint d'entamer son
service militaire. Il cherche en vain à obtenir un sursis
et finalement réussit à se faire réformer en simulant une
congestion pulmonaire après avoir aspiré de l'hypochlorite
de chaux mélangé à de l'acide chlorhydrique.Monfreid vit
pendant plusieurs années de petits boulots. Il décroche un
emploi de colporteur au Planteur de Caïffa, où il se tire
assez bien d'affaire et monte même en grade, mais son père
lui fait quitter ce métier de « tireur de
sonnettes » en lui promettant une rente mensuelle.
Après une brève carrière comme chauffeur de maître, il se
fait engager à la société Maggi où il devient rapidement
un contrôleur de la qualité du lait. Mais Monfreid rêve
d'être son propre patron: il démissionne et achète une
affaire d'élevage de volaille avec l'argent reçu de son
oncle dans le cadre du procès en captation d'héritage.
Manque de chance, les poulets meurent tous et l'entreprise
fait faillite. Maggi le réengage et il réussit à se faire
nommer chef de ramassage à Fécamp, pour être près de la
mer Traficoter avec la qualité du lait et du beurre est un
fléau à l'époque et Monfreid s'y laisse prendre. Il est en
mer sur sa barque lorsque le représentant juridique de son
employeur arrive à Fécamp pour le congédier. Monfreid, qui
rêve de plus en plus à une carrière maritime, songe à se
présenter à l'examen de capitaine au long cours mais il se
laisse convaincre de mettre à profit ses connaissances de
l'industrie laitière et il achète une petite laiterie près
de Melun. Manque de chance encore une fois : Melun
est très touchée par les débordements de le Seine en 1910
et la laiterie, isolée pendant des semaines, perd ses
clients. Au même moment, il est gravement atteint de la
fièvre de Malte qui manque l'emporter et qui le cloue au
lit pendant des mois. La laiterie est vendue à perte. Ses
rapports avec Lucie se sont dégradés avec le temps et
c'est au cours de sa convalescence chez son père qu'il
décide de mettre fin à sa relation de dix ans. C'est aussi
durant sa convalescence qu'il fait la connaissance
d'Armgart Freudenfeld, une jeune Allemande à qui
Georges-Daniel donne des cours de peinture, et qui
épousera Henry en 1913.Monfreid, qui termine sa
convalescence, cherche une piste pour partir et mettre la
plus grande distance possible entre son passé, notamment
Lucie, et lui. Justement, un ami connaît un négociant en
Éthiopie, Gabriel Guigniony. Quelques jours plus tard,
Monfreid apprend qu’il est engagé à l’essai comme agent de
factorerie au salaire de 150 francs par mois. Cet emploi
est loin d’être le pactole, il doit payer son propre
voyage pour Djibouti et n’a aucune garantie d’emploi. Mais
cela n'a aucune importance: Monfreid veut partir. À la
mi-août 1911, il embarque à bord du vapeur l'Oxus
comme passager de troisième classe à destination de
Djibouti.Il fait d'abord le négoce du café et de peaux en
Éthiopie puis, attiré par la mer, il s'installe à Djibouti
fin 1913 où il achète un boutre, baptisé le Fath-el-Rahman,
et avec lequel il amorce la vie aventureuse qui fera
l'objet de son premier récit autobiographique : Les
Secrets de la mer Rouge. Plus tard, installé à
Obock, il construit ses navires avec ses propres moyens,
dont le plus célèbre, l'Altaïr, goélette de 25
mètres avec seulement 2 mètres de tirant d'eau et gréé de
voiles auriques, lui permettra de fréquenter les rives de
la mer Rouge cernée de bancs de récifs. Sa connaissance
des mouillages et des ports en fait une source de
renseignements utile à la France pendant la Première
Guerre mondiale.Il entame ensuite une vie de
contrebandier, se convertit à l'islam en 1914, religion de
son équipage, se fait circoncire, et prend le nom
d'Abd-el-Haï (esclave du vivant). Selon Guillaume de Monfreid, sa « conversion
était une conversion de circonstance ». Il
continue : « je ne crois pas qu'il fût plus
attaché à un rite qu'à un autre, parce que de toute
façon, ce n'était pas un homme pour qui le spirituel
avait beaucoup d'importance. Il était trop noyé dans
l'action. Et puis, ayant découvert la vraie liberté, il
ne veut plus de carcan ». De même, Henry de Monfreid
a été enterré selon le rite catholique.il vit de
différents trafics, perles (il arrête vite ce commerce qui
n'est plus lucratif après que les Japonais inventent la
perle de culture), armes, haschisch et même morphine
(qu'il achète en gros en Allemagne au laboratoire
pharmaceutique qui produit la drogue, et qu'il revend aux
riches Égyptiens), ce qui lui vaut des démêlés avec la
justice et même quelques brefs séjours en prison. Monfreid
s'est toujours défendu d'avoir pratiqué la traite des
Noirs entre l'Afrique et l'Arabie, qui persistait encore
en 1925. Cependant dans sa correspondance, il explique
avoir des femmes asservies. Dans son journal de bord, il
raconte que pendant la Première Guerre mondiale, les
autorités françaises lui demandent d'aller espionner les
positions turques sur la côte du Yémen en prenant des
photographies Vers la fin de la guerre, il s'installe
définitivement avec sa famille à Obock, loin des regards
inquisiteurs des gouverneurs et autres coloniaux de
Djibouti ; sa maison est près du rivage, ce qui
permet à sa femme de disposer des lumières sur la terrasse
si la vedette des garde-côtes est à l'affût. Entièrement
absorbé dans ses projets, Monfreid est presque toujours
absent et sa femme souffre de ses longues absences et de
la chaleur accablante des lieux. Elle et les enfants se
réfugient fréquemment aux monts Mabla dans l'arrière-pays
d'Obock, qui offrent un peu de fraîcheur. Au début des
années vingt, il se fait construire une petite maison à
Araoué, près de Harar en Éthiopie, et il y passe la saison
chaude avec sa famille. Avec ses trafics, en particulier
la vente de haschisch en Égypte, il a fait assez de
bénéfices pour acheter une minoterie et construire une
centrale électrique à Diré Dawa,
ville-champignon surgie au pied de Harar lors de la
construction du premier tronçon du chemin de fer
Djibouti-Addis Abeba Monfreid fait la connaissance de Paul
Vaillant-Couturier ainsi que de Joseph Kessel, fascinés
par sa personnalité. Kessel lui conseille d'écrire.
Monfreid tire de ses aventures dans la mer Rouge, les eaux
littorales de la Corne de l'Afrique et le détroit de
Bab-el-Mandeb (« Porte des Pleurs » en arabe)
des romans et nouvelles captivants, où les observations
maritimes et ethnologiques pertinentes
et vécues voisinent avec les descriptions
cyniques d'exploits de contrebande réalisés (livraisons
d'armes, de haschich ou de morphine).Ses romans remportent
un franc succès dans les années 1930. Il est également
correspondant de presse pour plusieurs journaux
parisiens.Peu avant la Seconde Guerre mondiale, il
soutient les Italiens, notamment pendant leur conquête de
l'Éthiopie en 1935. Proche conseiller du général Rodolfo
Graziani, Henry de Monfreid fait tout pour rencontrer le
Duce Mussolini afin de
pouvoir se joindre aux troupes italiennes. Il participe à
quelques missions aériennes italiennes sur les territoires
éthiopiens et manque d'être blessé en vol (Les
Guerriers de L'Ogaden, 1935).Après la débâcle de
l'armée du Duce en Éthiopie devant les armées alliées en
1941, Monfreid est arrêté par les Britanniques et déporté
au Kenya. Il raconte cette épopée dans le livre Du
Harrar au Kenya. Libéré, il vit de chasse et de
pêche sur les pentes du mont Kenya, épisode qui lui
inspirera d'autres romans comme Karembo.Il
retourne en France en 1947 et s'installe dans une grande
maison à Ingrandes, dans l'Indre, où il peint, joue du
piano, et surtout écrit. Les habitants de ce petit village
de la « France profonde » resteront en plusieurs
circonstances perplexes devant le mode de vie de Monfreid,
patriarche sans complexes. Ainsi, étant un opiomane
d'habitudes régulières, il va à l'épicerie locale pour
peser et diviser en doses journalières les têtes de pavots
qu'il fait pousser dans son jardin. L'épicier n'y voit pas
matière à s'alarmer, d'autant que Monfreid est un bon
client : il achète de grosses quantités de miel, qui
lui permettent de combattre la constipation opiniâtre
entraînée par l'usage quotidien de l'opium. Quelqu'un
s'avise cependant un jour de dénoncer Monfreid à la
gendarmerie. L'affaire est abandonnée, l'opium n'étant à
l'époque utilisé que par des artistes non conventionnels,
tel que son ami Jean Cocteau. Par ailleurs, Monfreid se
flatte à plusieurs reprises dans son œuvre de savoir à
merveille décourager et amadouer les officiels trop
curieux, par la flatterie, le mimétisme, et l'étalage
d'une apparente bonne foi. En 1958, à l'âge de 79 ans,
Monfreid entreprend un voyage à La Réunion où réside son
fils Daniel. Après une visite de l'île, il fait la
connaissance de Guézé, un marin qui lui propose de
rejoindre l'île Maurice à bord de son bateau portant le
nom créole de Rodali ; Monfreid accepte à condition
d'équiper le vaisseau d'une voile. Monfreid, son fils
Daniel, Guézé et un matelot nommé Fanfan composent
l'équipage, qui prend la mer le dimanche 3 août 1958.
Malgré l'expérience du capitaine, le bateau dérive pendant
plusieurs jours avant d'être finalement secouru au large
de Tamatave, à Madagascar, plus de huit jours après le
départ de La Réunion. Monfreid et son équipage sont
accueillis par M. Bossuet, un agent des Messageries
maritimes. Après quelques jours de visite à Madagascar qui
les conduisent de Tananarive où ils visitent le palais de
la Reine et sont invités à dîner par le Haut Commissaire,
André Soucadaux, puis à Mantasoa, Monfreid et son fils
regagnent La Réunion. L'écrivain relate ce périple dans Mon
Aventure à l'île des Forbans (Grasset, 1958).a la
mort de Monfreid, on se rend compte que les tableaux de
maîtres qu'il disait tenir de son père, et qu'il
hypothéquait quand le revenu tiré de ses livres était
insuffisant, étaient des faux, peut-être peints par
lui-même |
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Liens
Internet |
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vite.......... |
. http://www.henrydemonfreid.com/ Aventurier et écrivain légendaire, Henry de Monfreid (1879-1974) a hanté pendant près de quarante ans les rivages de la mer Rouge |
http://www.3moulins.net/monfreid.htm |
wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Monfreid |
Commentaires de nos
lecteurs sur cette page consacrée à Henry de
Monfreid.............................................. |
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Le 5 avril 2011. L'étude binoche va vendre à Drouot un important ensemble de manuscrit de HENRY DE MONFREID le 7 avril 2011 à Drouot ( http://www.binocheetgiquello.com )
les secrets de la mer rouge manuscrit autographe de 226 pages autographes ce texte a été imprimé chez Grasset en 1931 estimations 35.000 euros. La croisière du Haschich manuscrit autographe manuscrit à l'encre de 235 pages in_4 ce texte a été imprimé chez Grasset en1933estimation :30.000 euros La poursuite du KAIPAN manuscrit autographe de 145 pages in_8 et in_4 ce texte a été imprimé chez Grasset en1934 estimation 18.000 euros. Le masque d'or du dernier NEGUS manuscrit autographe de 276 pages ce texte a été imprimé chez Grasset en 1936. estimation 10.000 euros La route interdite manuscrit autographe 1er et 2éme version 287 pages autographes ce texte a été imprimé chez Grasset en 1952estimation 30.000 euros L'homme aux yeux de verre manuscrit autographe 86 pages in_4 ce texte a été imprimé chez Grasset en 1965 estimation 10.000 euros. |
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Au musée de la marine Exposition
henry de monfreid Photographies du
02 juin 2006 au 2 octobre
2006 |
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